Indépendance et Non-lucrativité
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Éric Chenut – Vice-président délégué du groupe MGEN :
A l'heure du tout numérique, faire vivre les valeurs d'indépendance et de non-lucrativité c'est...
Le numérique questionne notre dépendance à de nombreux outils qui sont rentrés dans notre quotidien : dans un monde informatisé, les infrastructures, les outils de connexion, de collecte ou de traitement de nos données (algorithmes) ont tendance à être externalisés ou confiés à des "sachants".
D’une part, les géants de ce monde informatique sont américains (GAFAM) ou chinois (BATX), l'Europe n'a pas encore su faire émerger des acteurs dans ce domaine. Ces réalités portent des risques inhérents : des positions d'acteurs dominants se créent, le contrôle par l'utilisateur n'est plus forcément possible (il est difficile de comprendre comment fonctionne un algorithme), et la souveraineté numérique (l'application de nos principes et visions politiques aux outils numériques) est difficile à obtenir...
D'autre part, quand on se penche sur internet, on regarde un écosystème qui n'est ni homogène dans son fonctionnement ni dans les valeurs qu'il véhicule. Par exemple, certains services nous sont fournis gratuitement : Wikipedia par exemple repose à la fois sur une contribution de tous et sur des dons financiers libres et volontaires. Au contraire, d’autres services semblent gratuits mais c’est en apparence seulement car le prix à payer est en fait élevé pour chaque internaute puisque le financement repose sur les données que nous laissons en ligne et qui sont revendues à des fins commerciales (par exemple quand je like un post sur Facebook, une publicité en lien peut apparaître dans mon fil).
Dans ces conditions, l'indépendance et la transparence sont difficilement garanties : comment alors permettre aux utilisateurs, souscripteurs ou acteurs économique et politiques d'un écosystème qu'ils sont encore maîtres de leur destin et de leurs investissements ? Rendre chacun capable d'appréhender ces enjeux fait figure de nouveau combat pour l'émancipation dans lequel les pouvoir publics ont le premier rôle, mais sont ils les seuls et à quel prix pour les citoyens ?
Pour vous accompagner dans votre réflexion, nous avons demandé à Nicolas Hazard, fondateur d'INCO de partager avec nous ses analyses quant aux valeurs "indépendance" et "non-lucrativité"
Nous vous proposons aussi de consulter cette vidéo :
DOCUMENTS CONSULTABLES :
- L'indépendance (3/5) : Des infrastructures du net à la gestion des données : Quelle indépendance numérique ?
- Pour une déclaration d'indépendance numérique
- Un pacte numérique pour l'indépendance et la souveraineté de la France
- Exerçons notre droit de propriété sur nos données
VIDÉOS RESSOURCES :
- La chronique digitale: La souveraineté numérique est-elle une bonne idée ? - 20/02
- Comment mettre en place une politique de souveraineté numérique ? Pierre Bellanger
- Extrait de la Journée éthique : la souveraineté numérique par Axelle Lemaire
- Extrait de la Journée éthique : le numérique offre des nouveaux modèles par Stéphane Dedeyan
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